Immobilier Montpellierain vs COVID
Le marché immobilier montpelliérain ne s’est pas effondré avec le Covid. Loin de là!!
La pierre reste une valeur refuge, de plus en plus rare et précieuse.
Gilles Gayraud, président de la Chambre des notaires de l’Hérault, s’est prêté au jeu du vrai-faux afin de mieux comprendre l’état du marché de l’immobilier à Montpellier et ses proches environs.
Depuis le Covid, les gens veulent acheter à la campagne
Vrai. On constate qu’il y a toujours une hausse des volumes de vente sur le département, en particulier sur des zones plus délaissées avant le Covid, comme les Hauts-Cantons ou la deuxième couronne de Montpellier, du côté de Gignac notamment.
Les prix dans les zones rurales ont augmenté
Vrai. On sent cette augmentation sur l’ensemble du département. Le prix médian dans les Hauts-Cantons a augmenté de + 5,5 % dans l’ancien. En périphérie de Montpellier, on note +6,5 % de hausse des prix dans l’ancien par rapport à 2020. Acheter à la campagne revient plus cher aujourd’hui. Ce phénomène est vraiment lié à la crise sanitaire.
Les prix se sont stabilisés à Montpellier
Faux. Les prix continuent de grimper dans la Métropole, dans le neuf et l’ancien. Le volume des ventes est plus important dans l’ancien car le volume du neuf s’épuise compte tenu des politiques de la Métropole. Il n’y a plus de foncier qui se signe donc plus de permis et nous arrivons sur des fins de programme. Le volume du neuf s’effrite. Ça va devenir problématique pour le marché du neuf.
Les maisons avec jardins sont les biens les plus recherchés
Vrai. Les ventes des 4 pièces, dans les maisons anciennes représentent 32 % des parts de marché, les 6 pièces 26 % soit 58 % du marché au total. Ce fait est lié à la crise sanitaire.
C’est toujours le bon moment pour vendre
Vrai et Faux. Vrai si vous voulez faire une plus-value et partir dans une région moins chère ensuite. Sinon, c’est impossible de se réinstaller dans les mêmes conditions dans le secteur car les prix ont augmenté et les biens deviennent rares. En fait, tout dépend de l’objectif patrimonial.
Acheter est toujours intéressant
Vrai. Surtout pour les primo-accédants car même si les prix sont élevés, les taux d’intérêt sont toujours bas donc il ne faut pas hésiter. Pour les investisseurs, ça dépend sur quel marché ils souhaitent investir. Si vous cherchez de la rentabilité, le secteur de Montpellier n’est certainement pas le plus rentable. Il faut bien choisir son marché. Je conseillerai des secteurs moins chers, comme Béziers, Clermont-l’Hérault, qui grimperont à leur tour.
Le marché immobilier n’est plus saturé
Faux. Le marché est toujours saturé. Il y a toujours plus de demandes que d’offres. Le marché de l’immobilier est au vert, dans l’Hérault et au niveau national. Il est toujours porteur car l’immobilier reste une valeur refuge dans une période trouble. Nous avons des clients qui préfèrent ne pas faire de prêts, malgré les taux d’intérêt bas et sortir l’argent de la banque pour investir dans la pierre.
Les prix de vente des terrains à bâtir n’ont jamais été aussi hauts depuis 10 ans
Vrai. C’est lié à l’ascension du marché. Les mairies freinent. Les politiques d’urbanisme depuis les dernières élections ont freiné l’ouverture de terrains. Les derniers lotissements sortis avant cette date deviennent rares. Par cette rareté, les prix augmentent. Dans l’Hérault, le prix de vente médian des terrains à bâtir a atteint 113 200 € soit une hausse de 3 % sur un an.
Acheter un grand terrain à Montpellier, c’est encore possible
Faux. Les terrains de moins de 600 m² représentent 75 % du marché héraultais. Les grands terrains, c’est fini. Il n’y a plus rien. Et les terrains de 300 ou 400 m² doivent représenter la majorité. C’était déjà vrai en 2020. Il y a une augmentation du prix et une diminution corrélative des superficies.
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